Famille Menéndez : quand la culture du silence et l’autorité mènent tout droit à un drame familial

20 août 1989 : la nuit est tombée sur Beverly Hills, José et Kitty Menéndez sont devant leur télévision, dans le salon familial lorsque leurs fils, Erik et Lyle, débarquent munis de fusils de chasse et les assassinent. Plus tard dans la soirée, ils appelleront la police pour signaler le décès de leur parent et il faudra attendre mars 1990 pour que les deux frères soient arrêtés et placés en détention provisoire pour le meurtre de leurs parents.

Que s’est-il donc passé dans ce quartier chic ? Ce meurtre était-il prévisible ? C’est ce que nous allons voir ensemble à travers l’analyse de leurs portraits numérologiques.

Une fratrie destinée au secret

Plonger dans l’histoire des Menéndez, c’est plonger dans des années de secret autour de leur famille.

En apparence, la famille parfaite. Un couple uni, une situation professionnelle à succès pour José Menéndez, des enfants qui réussissent sportivement et scolairement. En bref, le tableau de famille parfait.

Mais, tout au long du reportage, on découvre que derrière les murs, se cachent des lourds secrets. Des secrets de violence verbale et physique mais aussi des secrets d’inceste d’un père envers ses fils.

Et si rien ne prédestinait ces enfants à subir ces violences, leur maintien dans le secret par leurs parents a sans doute été facilité par le thème numérologique d’Erik et Lyle.

Pour Erik, l’introversion, le recul et le silence sont un mode d’action (nombre actif 7).

Pour Lyle, le mystère entretient chez lui un sentiment de liberté (7 dans la case 5 de l’inclusion).

Pour les parents, ces « prédispositions » dans le thème respectif de leurs enfants est du « pain béni » : l’occasion parfaite de maintenir leurs enfants sous silence.

Pour Kitty, leur mère, cela définit même en partie la vibration de sa maternité (son 2 vibre vers le 7).

Maintenir l’harmonie, coûte que coûte

L’harmonie et particulièrement l’harmonie véhiculée par l’image de leur famille est pour les Menéndez une véritable institution. Tout doit être parfait, tout doit être maîtrisé, rien ne doit dépasser de leur scénario de famille parfaite.

Ce besoin de perfection d’image renvoie sans nul doute au nombre 6, qu’on retrouve un peu partout chez les différents membres de la famille. Regardons ça de plus près ensemble.

Pour le père de famille, José Menéndez, ce souhait de perfection, cette volonté de maintenir l’ordre établi et une certaine image de sa famille est un véritable besoin qu’il doit nourrir. José, né un jour de naissance 6, a en effet besoin de maintenir l’harmonie familiale. Et ce désir d’harmonie se manifeste par une certaine forme d’autorité : José a une vision précise de ce qu’il considère comme harmonieux et acceptable, il veut maîtriser et être le leader de l’image familiale (1 dans la case du 6). Et il n’est pas le seul…

Si Kitty n’a pas le même besoin que son mari, sa relation avec l’image renvoyée par sa famille est exactement la même que celle de son mari : elle veut maîtriser et être la chef d’orchestre de l’image familiale (1 dans la case du 6). Et José n’a certainement pas choisi sa femme pour rien : elle répond naturellement à son besoin d’harmonie. En effet, Kitty a ce qu’on appelle en numérologie une mission de vie 6. Pour parler français, elle est naturellement « équipée » pour maintenir l’harmonie au sein d’une famille.

Mais qu’en est-il de leur enfant vis-à-vis de cette notion d’harmonie ?

Pour leurs deux fils, Erik et Lyle, l’harmonie se perçoit dans leur mode d’expression. Les deux frères veillent à maintenir l’harmonie de leur famille dans leurs propos (nombres d’expression 6). Cela se ressent d’ailleurs très clairement lorsqu’une personne dit dans le documentaire : « Ils préfèrent aller en prison que de parler de leur passé. ». Derrière cette phrase, plusieurs notions refont surface :

  • Leur capacité à rester dans le silence (relation avec les nombres 4 et 7)
  • Leur volonté de maintenir l’harmonie familiale dans leurs propos (nombres d’expression 6)

Des parents autoritaires, qui imposent un cadre strict à leurs enfants

Si le secret et l’harmonie se mêlent tous deux au quotidien des Menéndez, ce ne sont pas les seules contraintes imposées par les parents à leurs enfants. Et en parlant de cadre, le mot est juste puisque José et Kitty, dans leurs actions et leurs approches, vont enfermer leurs enfants dans un foyer autoritaire, un cadre rigide, dans lequel les émotions n’ont pas leur place.

José agit en posant un cadre. C’est ce qu’il fait naturellement, dans son quotidien (nombre actif 4). Cela fait de lui un homme dans le contrôle, qui ne laisse rien dépasser, rien déborder, et surtout pas ses émotions (2 dans la case du 4).

Et cette maîtrise des émotions caractérise toute la famille Menéndez puisque les 4 membres de la famille ont cette caractéristique dans leur thème (2 dans la case du 4).

Ce qui est marquant chez Kitty, c’est que cette autorité et ce cadre lui sont apportées par son surnom, « Kitty ». En réalité, si tout le monde l’appelle Kitty, elle s’appelle Mary Louise. Et ce prénom, Kitty, c’est suite au mariage avec José qu’elle l’a « adoptée ». En adoptant ce prénom, elle a en réalité adopté le mode d’action de son mari, expliquant en partie la froideur et l’indifférence dont elle a fait preuve tout au long de sa vie face aux violences commises par son mari sur ses enfants.

La journée du 20/08/1989

C’est la journée du 20/08/1989 que l’harmonie familiale des Menéndez éclate et ne tient plus. Mais, qu’y-avait-il dans l’air cette journée-là pour que l’harmonie familiale tourne au chaos ?

D’un point de vue universel, la journée vibre sur le 1, signe d’action et d’un nouveau départ.

Au niveau familial, José, Erik et Lyle étaient en jour personnel 3, comme un clin d’œil de l’Univers que leur enfance ne pourrait plus leur échapper très longtemps (José avait également été abusé sexuellement dans son enfance). Quant à Kitty, elle était en jour personnel 7, comme un signe que leurs secrets de famille ne pouvaient plus durer.

Ces vibrations ont activé pour Erik son chemin de vie (CV 1) et son nombre actif (7) ; pour Lyle, son nombre actif également (1) ainsi que son jour et son mois de naissance (son besoin d’affirmation personnel était à son paroxysme ce jour-là). Ce cocktail explosif était un terrain propice pour mettre fin à la souffrance de toute leur vie.

Et maintenant ?

Je pourrais encore vous écrire énormément à leur propos, notamment sur le fait que :

  • La double vie de José Menéndez et sa capacité à incarner deux hommes différents (l’homme d’affaires et le martyr de ses enfants) se lisait dans sa mission de vie et son chemin de vie (11)
  • Le refus de maternité de Kitty se devinait dans sa grille d’inclusion (0 dans la case du 2)
  • Le leadership d’Erik se révèlerait dans sa créativité (son 1 vibre vers le 3)
  • La sensibilité de Lyle est particulièrement palpable au contact d’un groupe (son 2 vibre vers le 9)

Je m’arrête là pour cet article mais, si vous souhaitez aller plus loin, n’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire, je serai ravie d’échanger avec vous.